đźš§ Construction en circuit court

đźš§ Construction en circuit court

Le secteur du bâtiment est le second secteur émetteur de gaz à effet de serre en France. La recherche de nouveaux matériaux moins gourmands en CO2 constitue une réponse pour réduire la facture carbone du secteur. Mais un matériau décarboné l’est-il vraiment s’il est produit à l’autre bout de l'Europe ? L’empreinte carbone liée au transport des matériaux ne doit pas être négligée. Les entreprises doivent ainsi réfléchir non pas seulement à l’innovation en termes de produits, mais également en termes de procédés, pour proposer un maillage territorial diminuant les kilomètres entre lieu de production et lieu d’utilisation.

Nous sommes allés à la rencontre de deux entreprises de la métropole nantaise, qui proposent des produits innovants pour répondre aux enjeux de la fabrique de la ville, mais qui ont aussi réfléchi à comment diffuser leurs produits dans toute la France en essayant de réduire au maximum le nombre de kilomètres parcourus.

La première entreprise, ZoĂŻdCity, est une sociĂ©tĂ© qui propose une solution Ă  la sous-occupation des bâtis et facilite leur rĂ©emploi. A la manière des poupĂ©es russes, l’idĂ©e est de construire dans des enveloppes bâties non-utilisĂ©es, des modules en bois : les zoĂŻds. Ainsi pas besoin d’isoler l’intĂ©gralitĂ© du bâtiment, ou de commencer d’importants travaux de rĂ©habilitation pour rĂ©utiliser l’espace et intensifier ses usages. Chacun peut crĂ©er un volume adaptĂ© Ă  ses besoins avec un ou plusieurs modules, et le modifier Ă  mesure que les usages Ă©voluent. La construction et la modification des zoĂŻds est d’autant plus facile que les plans dĂ©taillĂ©s sont disponibles en open source sur le site internet de l’entreprise. La sociĂ©tĂ© ne vend que les pièces mĂ©talliques spĂ©cifiques et nĂ©cessaires Ă  la structure du bâtiment. Ainsi les zoĂŻds peuvent ĂŞtre construits par les charpentiers locaux avec du bois, seules les pièces mĂ©talliques voyagent Ă  travers les territoires.

La seconde entreprise rencontrĂ©e est BAT'IPAC, une sociĂ©tĂ© vendant des panneaux isolants en carton. Un matĂ©riaux isolant recyclĂ© et recyclable qui s’appuie sur un maillage territorial fin pour l’approvisionnement en matière première, le carton. En effet BAT'IPAC travaille avec une entreprise de recyclage du carton qui a des unitĂ©s de production partout en France. L’approvisionnement et la production des panneaux isolants se fait au plus proche des lieux d’utilisation, pour cela l’entreprise a dĂ©veloppĂ© une ligne de production lĂ©gère s’appuyant sur les Ă©tablissements et services d'aide par le travail (ESAT). Ainsi l’entreprise rĂ©duit son empreinte carbone tout en permettant Ă  des personnes Ă©loignĂ©es du travail de se rĂ©insĂ©rer.

Pour découvrir ces démarches innovantes je vous invite à écouter les deux podcasts qui suivent. Bonne écoute !

Camille Tabart (LinkedIn)

PS : Prochains rendez-vous autour de la Redirection urbaine :

#100 Construction en circuit court · Zoïdcity by dixit.net
Le secteur du bâtiment est le second secteur Ă©metteur de gaz Ă  effet de serre en France. La recherche de nouveaux matĂ©riaux moins gourmands en CO2 constitue une rĂ©ponse pour rĂ©duire la facture carbone du secteur. Mais un matĂ©riau dĂ©carbonĂ© l’est-il vraiment s’il est produit Ă  l’autre bout de l’Europe ? L’empreinte carbone liĂ©e au transport des matĂ©riaux ne doit pas ĂŞtre nĂ©gligĂ©e. Les entreprises doivent ainsi rĂ©flĂ©chir non pas seulement Ă  l’innovation en termes de produit, mais Ă©galement en termes de procĂ©dĂ©s, pour proposer un maillage territorial diminuant les kilomètres entre lieu de production et lieu d’utilisation. Nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre de ZoĂŻdCity, une entreprise de la mĂ©tropole nantaise, qui propose un produit innovant pour rĂ©pondre aux enjeux de la fabrique de la ville, mais qui a aussi rĂ©flĂ©chi Ă  comment diffuser ce produit dans toute la France en essayant de rĂ©duire au maximum le nombre de kilomètres parcourus. ZoĂŻdCity est une sociĂ©tĂ© qui propose une solution Ă  la sous-occupation des bâtis et facilite leur rĂ©emploi. A la manière des poupĂ©es russes, l’idĂ©e est de construire dans des enveloppes bâties non-utilisĂ©es, des modules en bois : les zoĂŻds. Ainsi pas besoin d’isoler l’intĂ©gralitĂ© du bâtiment, ou de commencer d’importants travaux de rĂ©habilitation pour rĂ©utiliser l’espace et intensifier ses usages. Chacun peut crĂ©er un volume adaptĂ© Ă  ses besoins avec un ou plusieurs modules, et le modifier Ă  mesure que les usages Ă©voluent. La construction et la modification des zoĂŻds est d’autant plus facile que les plans dĂ©taillĂ©s sont disponibles en open source sur le site internet de l’entreprise. La sociĂ©tĂ© ne vend que les pièces mĂ©talliques spĂ©cifiques et nĂ©cessaires Ă  la structure du bâtiment. Ainsi les zoĂŻds peuvent ĂŞtre construits par les charpentiers locaux avec du bois, seules les pièces mĂ©talliques voyagent Ă  travers les territoires. Pour dĂ©couvrir cette dĂ©marche innovante je vous invite Ă  Ă©couter le podcast qui suit. Bonne Ă©coute !
#101 Construction en circuit court · Baticap by dixit.net
Le secteur du bâtiment est le second secteur émetteur de gaz à effet de serre en France. La recherche de nouveaux matériaux moins gourmands en CO2 constitue une réponse pour réduire la facture carbone du secteur. Mais un matériau décarboné l’est-il vraiment s’il est produit à l’autre bout de l’Europe ? L’empreinte carbone liée au transport des matériaux ne doit pas être négligée. Les entreprises doivent ainsi réfléchir non pas seulement à l’innovation en termes de produit, mais également en termes de procédés, pour proposer un maillage territorial diminuant les kilomètres entre lieu de production et lieu d’utilisation. Nous sommes allés à la rencontre de Bat’ipac une entreprise nantaise, qui propose un produit innovant pour répondre aux enjeux de la fabrique de la ville, mais qui a aussi réfléchi à comment diffuser ce produit dans toute la France en essayant de réduire au maximum le nombre de kilomètres parcourus. Bat’ipac, est une société vendant des panneaux isolants en carton. Un matériaux isolant recyclé et recyclable qui s’appuie sur un maillage territorial fin pour l’approvisionnement en matière première, le carton. En effet Bat’ipac travaille avec une entreprise de recyclage du carton qui a des unités de production partout en France. L’approvisionnement et la production des panneaux isolants se fait au plus proche des lieux d’utilisation, pour cela l’entreprise a développé une ligne de production légère s’appuyant sur les établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Ainsi l’entreprise réduit son empreinte carbone tout en permettant à des personnes éloignées du travail de se réinsérer. Pour découvrir cette démarche innovante je vous invite à écouter le podcast qui suit. Bonne écoute !

đź“… Le 23 avril “Les mots qu’il nous faut” rencontre performance avec Jeanne Henin. Le Bureau des mots tenu par Jeanne Henin depuis 2022, est un atelier participatif qui permet de rĂ©flĂ©chir collectivement au langage et fait Ă©merger de nouveaux mots, poĂ©tiques, mais aussi politiques dont nous avons besoin. Ainsi le mot femidoute est naĂ®t pour dĂ©signer la fâcheuse habitude de notre sociĂ©tĂ© Ă  remettre en cause la parole des femmes. EpopĂ©e et l’Insitut des futurs Souhaitables organisent, Ă  l’occasion de la rĂ©cente sortie du catalogue “Les mots qu’il nous faut” aux Ă©ditions La Mer SalĂ©e, une performance participative Ă  Paris. (Informations et inscription)

đź›– Habitat lĂ©ger. Tiny houses, bus ou vans amĂ©nagĂ©s, yourtes, ces dernières annĂ©es de nombreuses personnes se sont lancĂ© dans l’habitat lĂ©ger en prĂ´nant un mode de vie plus simple, plus sobre et plus Ă©cologique. Mais la prise de conscience environnementale n’est pas la seule raison qui explique l’essor de l’habitat lĂ©ger, la crise du logement pousse certains mĂ©nages Ă  se tourner vers ce type d’habitat faute de pouvoir accĂ©der Ă  un logement classique. Cependant, en France, cet essor rencontre de nombreux freins, notamment les Ă©lus et les prĂ©fectures qui luttent contre la “cabanisation de leur territoire”. En effet ils voient l’habitat lĂ©ger comme une nuisance, refusent de dĂ©livrer les autorisations nĂ©cessaire Ă  l’installation de ce type d’habitat et vont parfois mĂŞme jusqu’à les verbaliser et les dĂ©loger. Pourtant l’habitat lĂ©ger permet de rĂ©pondre Ă  certains enjeux territoriaux comme l’accès au logement pour tous, ou encore la lutte contre l’impermĂ©abilisation des sols. (Mediapart)

🌱 Transition Ă©cologique. Partout sur nos territoires, les collectivitĂ©s semblent s’emparer de la question environnementale, chacune proposant un document stratĂ©gique pour rĂ©pondre aux enjeux de la transition Ă©cologique. Pourtant les effets et consĂ©quences de ces nombreux documents ne sont que très peu visibles. Il y a trois grandes raisons Ă  cela : tout d’abord les collectivitĂ©s ne remettent pas en causes leurs pratiques. Mettre en place des bonnes actions ne suffit pas si nous continuons en parallèle de dĂ©truire l’environnement. Deuxièmement, les collectivitĂ©s cherchent Ă  mettre au point un rĂ©cit fĂ©dĂ©rateur, alors mĂŞme que les politiques Ă©cologiques rĂ©vèlent les divergences d’intĂ©rĂŞt entre les acteurs. Enfin la question du coĂ»t de la transition Ă©cologique est peu abordĂ©e, nous sommes en mesure de chiffrer le coĂ»t de cette transition mais la question qui importe est : qui va la payer ? (Partie Prenante)

🏠 En finir avec les idĂ©es fausses sur l’habitat par Catherine Sabbah. Nous sommes tous et toutes des habitants : d’un logement mais aussi plus largement d’un territoire. Ainsi la question de l’habitat se borne pas Ă  un acte individuel, c’est aussi une question politique d’accès pour tous Ă  un logement abordable, une question environnementale de consommation des ressources. Nous sommes tous concernĂ©s par l’habitat mais nous avons Ă©galement tous des prĂ©jugĂ©s Ă  son sujet. Catherine Sabbah s’attaque ici Ă  70 idĂ©es prĂ©conçues sur l’habitat de manière large : de la chambre au territoire. (Les Éditions de l'Atelier)

Car sans logement, cellule souche des villes et du territoire, impossible de travailler, de fonder une famille, de rester en bonne santé, de réussir à l’école, de se reposer, de consommer… de trouver un équilibre. Et quand une cellule souche souffre, la société tout entière est malade.

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