🌱 L’Île de Nantes, son Assemblée et le grand parc de Loire (épisode 2)
Il y a quelques semaines, j’ai commencé à vous raconter les premiers pas de l’Assemblée de l’Île de Nantes, cette nouvelle instance participative dont la première séquence de travail était consacrée à éclairer la conception du grand parc de Loire. Rentrons un peu dans le détail des travaux de cette quarantaine de citoyens pour en tirer quelques apprentissages, puisqu’on est là pour ça et que ça peut être utile à d'autres.
Mars — Les premiers pas sur l’Île
Quoi de mieux qu’un joli samedi du mois de mars pour se mettre au vert et apprendre à se connaître ? Pas besoin d’aller loin pour parler de l’alliance ville-nature dans un contexte favorable : le parc naturel de Beaulieu, à la pointe Est de l’Île de Nantes, est parfaitement adapté. C’est là que le rendez-vous est fixé aux membres de l’Assemblée de l’Île pour leur première rencontre. Un rendez-vous important marqué par la présence de trois élus qui viennent lancer la phase de dialogue citoyen en expliquant le mandat qui est donné à l’Assemblée de l'Île, avec comme premières questions auxquelles elle doit répondre : « Comment voulons-nous vivre concrètement avec la nature dans notre ville ? Comment cela doit-il influencer la conception d’un grand parc métropolitain ? »
Sylvanie Grée, paysagiste de l’agence D’ici là et Grégoire Alix Tabeling, designer de Vraiment Vraiment, prennent ensuite le relais pour expliquer le rôle de l’Assemblée de l'Île. Ils précisent que les citoyens ne sont pas là pour dessiner le parc — c’est le travail de l’équipe de maîtrise d’œuvre — mais pour répondre en amont à des questions fondamentales qui orienteront la conception. Ils justifient le choix de commencer par la réflexion sur « la nature », soulignant que si cette question n’est pas traitée dès le départ, il devient difficile de lui faire une place adéquate par la suite. Ils évoquent également les visions parfois contradictoires de la nature : doit-elle être au service de l’humain (comme moyen de rafraîchissement urbain, par exemple) ou faut-il préserver la nature des activités humaines ? Comment choisir entre ces approches ou les faire cohabiter harmonieusement ? Pour bien divulgâcher la conclusion de cette réflexion, on n’a pas complètement répondu à ces questions à la fin du processus, mais on a appris plein de choses.
Cette promenade au parc naturel de Beaulieu n’est pas un choix anodin. Réaménagé avec les habitants qui ont souhaité ajouter « naturel » à son nom, ce parc illustre parfaitement la gradation d’usages que nous recherchons : des aménagements concentrés en lisière, puis des zones de contemplation avec quelques bancs, et enfin des espaces plus sauvages au cœur du site. Ce parc et le futur grand parc de Loire seront intimement liés par le tour de l’Île, créant une complémentarité essentielle. Dans une métropole qui compte déjà 8 grands parcs aux ambiances distinctes et de nombreux parcs de proximité pour les usages quotidiens, la question se pose : quelle singularité pour ce nouveau parc ? Pourrions-nous en faire une destination où l’on passe non pas une heure, mais une journée entière, voire un week-end ?
Au fur et à mesure de la visite, les citoyens commencent à prendre la parole : « Un espace relativement sauvage comme ici c’est une formidable opportunité pour les enfants d’être en autonomie complète […], ici on a vraiment le sentiment que les parents peuvent s’asseoir et laisser les enfants vagabonder à leurs occupations, que ce soit des activités ludiques ou de l’exploration de la nature. » « Je trouve dommage, on est super proche de la Loire et si on ne nous dit pas qu’elle est à côté, on ne la voit pas et elle n’est pas mise en valeur. »
Romaric Perrocheau, Directeur Nature et Jardins de la Ville de Nantes, prend la parole avec conviction : « Je trouve que la berge n’est pas assez mise en valeur par ces enrochements et ces ronces. Si nous avions travaillé la berge différemment, nous aurions pu favoriser l’angélique des estuaires et enrichir considérablement la biodiversité. Il est essentiel que chaque espace ait une utilité réelle — pas uniquement pour l’humain, mais aussi pour la nature elle-même. »
Avril — Fixer le cap
Première séance de travail. Dans l’attente d’un lieu dédié, nous investissons le Hangar 32, spacieux et chargé d’histoire avec ses murs tapissés de l’évolution du projet urbain. L’objectif du jour est ambitieux, mais clair : définir collectivement les grandes orientations que devra incarner le parc. Sylvanie ouvre la séance en rappelant les fondamentaux de notre approche, face à une Assemblée de l'Île attentive et concentrée. Elle insiste sur l’importance de fixer dès maintenant une ambition élevée : « Il y aura toujours le temps de faire des compromis pendant la vie d’un projet, alors au début, visez haut. » C’est ensuite Grégoire qui prend le relais avec l’équipe de Vraiment Vraiment, orchestrant un dispositif participatif minutieusement préparé sur la base d’images de référence, qui permet aux petits groupes de travailler efficacement dès cette première séance.
Les paroles fusent de-ci de-lĂ :
« Pour nous, c’est la Loire qui nous intéresse le plus dans ce projet. »« Moi, c’est le côté maritime de la Loire qui m’intéresse, la marée. Je ne sais pas quoi en faire, mais c’est important pour moi. »« À Copenhague, ils ont fait des piscines dans la mer. »« Des grands espaces pour le yoga, pour se retrouver. Et une guinguette aussi. Sur 10 hectares, on doit bien pouvoir faire des choses différentes. »« Je n’ai pas les solutions, mais j’aimerais quelque chose de plus fou, de foisonnant en termes de végétal. »« Moi, je suis vraiment un citadin, je n’ai pas envie qu’on ramène la campagne dans la ville. »« Il y a le problème des chiens aussi. J’ai un chien et c’est compliqué. » « Ce serait sympa d’avoir des animaux, pas que des chiens. »« Et puis, pas trop haut les immeubles. »« Alors moi, je suis pour la hauteur comme ça on garde de l’espace au sol pour le parc. »
Les propositions prennent forme progressivement, associant mots et images qui viennent s’afficher sur un grand mur. Une matrice à deux axes — quotidien/métropolitain et urbain/nature — accueille toutes ces idées. Ce qui frappe immédiatement, c’est la concentration des propositions du côté « nature ». Tellement évidente que Grégoire doit intervenir pour rappeler l’importance d’accueillir aussi des usages humains dans le projet. Mais le message des participants ne laisse aucun doute : ils veulent un parc où la nature prédomine.

À ce stade, les contributions ne sont pas encore assez précises pour amorcer concrètement la conception, mais une direction claire se dessine déjà . Le groupe commence à trouver ses marques, visiblement marqué par notre visite précédente à Beaulieu.
La séance suivante permet d’approfondir et de commencer à esquisser quelque chose de concret autour de 4 grandes orientations qui font la synthèse des pistes évoquées par les membres de l’Assemblée de l'Île, représentées en autant de panneaux illustrés de photos d’inspiration conçus par l’équipe de Vraiment Vraiment. On a d’abord le parc de la déclaration d’amour à la Loire, qui insiste sur le rapport au fleuve, son écosystème, ses changements, pour en profiter et le respecter, en ouvrant des panoramas vers l’estuaire et en rendant ses berges accessibles. Ensuite celui des transitions humaines, qui voit ce parc comme un lieu d’échanges, de transformation des pratiques autour de l’économie sociale et solidaire, du patrimoine immatériel, et de transmission des savoir-faire. Le parc de l’apprentissage des relations à la nature fait la part belle à la pédagogie et à la sensibilisation aux enjeux de biodiversité, avec des espaces sur lesquels les visiteurs sont invités à interagir. Reste le parc des socialisations spontanées et des cohabitations qui se concentre sur les rencontres, les moments conviviaux et les liens sociaux, en proposant des espaces à haute qualité sociale.
Le travail se fait en groupes, armés de toute une panoplie d’éléments découpés, de scotch et de bouts de bois pour assembler une maquette de chacun de ces parcs qui permet d’approfondir leur programmation. On découpe, on colle, mais on se parle surtout :
« Que fait-on pour ce magnifique crapaud ? »« Il va falloir des outils, des tables, des framboises. »« Il faudrait démolir le quai Wilson pour faire une plage. »« Bon on écrit, sinon on ne va pas y arriver… »« Tu pourrais avoir une halle végétalisée, pas forcément bétonnée »« Ce serait dommage de devoir fermer le parc. »

Du partage en fin de séance, émerge l’idée que les éléments du parc « de l’apprentissage des relations à la nature »doivent être présents quoi qu’il arrive. Ses partis-pris seront donc réintégrés dans chacun des trois autres scénarios qui seront présentés aux élus.
Mai — Premiers coups de crayon
Le jour J, bien que seuls quelques représentants devaient porter la parole collective, ils sont venus en nombre, les membres de l’Assemblée de l'Île. Et pour cause : l’enjeu était de taille. C’était enfin le moment de présenter directement aux élus le fruit de leur réflexion, de répondre à leurs questions et d’échanger avec eux. Les élus étaient là , présents et à l’écoute, pour ce moment crucial de partage entre citoyens et décideurs.
Par groupe de 2, des membres de l’Assemblée de l'île défendent un à un les trois scénarios sur la base de dessins programmatiques mis en forme par Vraiment Vraiment à partir de leur travail en atelier. Les citoyens se mettent à défendre leur scénario comme si c’était leur projet. Ils y mettent beaucoup de cœur, de la fougue parfois. Le dialogue s’engage utilement avec les élus, qui creusent des pistes, questionnent des options.

Quelques rires fusent alors que le soleil se décide enfin à percer. On entend 3 binômes raconter 3 directions, mais l’impression qu’ils parlent du même lieu. Chacun n’est qu’une direction d’un même projet, qu’il va falloir bien doser. Diversité des participants et pourtant fortes convergences. Un lieu vert, solidaire, apaisé en lien avec la Loire et le vivant.
Après la présentation de chaque scénario, Sylvanie prend la parole pour présenter une première esquisse du parc qui propose une spatialisation potentielle, réalisée depuis le dernier atelier de l’Assemblée de l'Île. On commence à rentrer dans le concret, avec des orientations finalement assez contrastées. Il va donc falloir faire des choix.



Ces choix sont du ressort des élus, auxquels les citoyens passent donc le relais. C’est comme ça que fonctionne le dialogue citoyen, et les membres de l’Assemblée de l'Île l’ont bien compris. Reste que les contraintes d’agenda font que le comité de pilotage pendant lequel les élus vont commencer à débattre sur les propositions citoyennes a lieu juste après leur présentation. On les laisse donc dans la salle pour passer à l’étage, générant quelques frustrations légitimes.
Ces débats avec les élus permettent de bien avancer, grâce aux éclairages de l’Assemblée de l'Île. La trame générale du grand parc en bord de Loire se dessine, et sa complémentarité avec son voisin, le Parc des chantiers, qui continuera à accueillir l’évènementiel est affirmée. Le parc de Loire sera donc un espace de nature et un lieu d’apprentissage, avec de vrais espaces de déconnexion offerts aux habitants du quartier comme à ceux de la métropole. Le lien avec le fleuve est fortement réaffirmé, avec l’envie de le faire rentrer dans l’Île selon des modalités qui restent à travailler. On a bien avancé. L’équipe de conception va désormais pouvoir travailler dans des délais serrés.
Juillet — Le grand parc de Loire s’esquisse.
Retour au Hangar 32. C’est le moment pour les élus de prendre le temps d’expliquer leurs décisions sur chacune des options de l’Assemblée de l'Île. C’est difficile pour eux de faire la part entre les vrais sujets d’attachement et les idées plus secondaires dans les propositions des citoyens, faute d’avoir suivi leurs débats. Mais pour les membres de l’Assemblée de l'Île qui ont participé à l’ensemble des échanges, l’essentiel est clairement préservé et les renoncements moins difficiles que ne le pensent les élus.

Puis Sylvanie présente l’esquisse du parc. Ce n’est que la première, et elle a vocation à beaucoup évoluer dans les prochains mois. Mais c’est aussi la première traduction graphique des propositions de l’Assemblée de l'Île retenues par les élus, et ça fait manifestement plaisir, car les citoyens applaudissent spontanément en fin de présentation de Sylvanie. Si l’image commence à prendre forme, beaucoup de choses restent à préciser, et il faudra prendre le temps de le faire avec les membres de l’Assemblée de l'Île. Car ils ont exprimé des envies, mais leur matérialisation concrète fera encore l’objet de nombreuses discussions : Comment doit s’organiser l’animation et la gestion des lieux ? Où seront les entrées du parc ? Doit-il être fermé la nuit ? Quelle coexistence heureuse entre vivants non humains et humains dans cet espace de nature ? Quelles relations entre le parc et le reste de l’Île ?
Pour Sylvanie aussi, ce processus de dialogue était une première. Pas le fait de concerter de façon poussée sur un projet, mais de ne rien dessiner avant que l’Assemblée n’ait pris position :
« Les membres de l’Assemblée de l'Île se sont saisis avec beaucoup d’énergie du sujet du parc. C’était pourtant assez déroutant pour eux comme pour nous, puisqu’on n’avait volontairement pas d’options à leur proposer. Ce n’était pas évident de garder le crayon levé, mais on n’a vraiment rien dessiné pendant le travail de l’Assemblée de l'Île. J’ai vraiment été fascinée par la facilité avec laquelle notre Assemblée s’est saisie de cette page blanche pour se projeter dans un lieu de nature foisonnante. Il faut un sacré pouvoir d’imagination pour se représenter cela, mais pour eux, c’était parfaitement évident qu’ils avaient besoin d’un parc nature où la Loire pénètre. Ce parti-pris de l’Assemblée de l'Île converge pleinement avec le nôtre, mais c’est désormais leur projet et ils ont mis la barre plus haut que ce qu’on aurait osé faire seuls. »
Et ensuite ?
Vient le temps du bilan, d’abord avec les membres de l’Assemblée de l'Île, puis entre nous. Il est important ce bilan, car l’idée était bien de tester cette méthode de travail au cours de la première saison de dialogue, pour procéder aux ajustements nécessaires dès le démarrage de la suivante. Tout le monde est très satisfait du résultat, notamment les membres de l’Assemblée de l'Île et c’est fondamental. Mais le chemin parcouru a été semé d’embûches et a généré quelques frustrations.
Il y a d’abord eu la pression du temps court, une urgence permanente liée au besoin légitime de montrer que le projet avance, et qu’il avance bien. C’est bien sûr une pression pour l’organisation, avec quelques moments qui auraient pu être mieux pensés. C’est aussi une conception qui doit s’inscrire dans un temps très court. Mais finalement c’est moins le manque de temps qui a été pénalisant, que l’impossibilité de pousser loin l’expérimentation de nouvelles méthodes dans ces conditions. Un regret partagé entre certains membres de l’Assemblée de l'Île, qui auraient aimé plus s’impliquer dans le cœur du processus, et l’équipe de maîtrise d’œuvre qui partageait cette envie. Ce sera pour la prochaine saison.
Et puisque cette Assemblée a montré une belle capacité à dialoguer et créer collectivement, on a envie de proposer pour la suite des dispositifs d’animation plus légers et complémentaires à l'Assemblée de l'Île qui permettent un dialogue plus direct et de capter des publics différents. Il faudra prendre le temps qu’il faut pour ça. Pour faire exister la dimension des collèges aussi : ceux des habitants, des acteurs locaux et des représentants de la transition écologique. La parole des non-humains n’a notamment pas assez été entendue. À nous aussi de donner les moyens aux membres de l’Assemblée de l'Île de tenir haut les ambitions, et même d’y ajouter quelques grains de folie qui ont parfois fait défaut. Pour Grégoire, de Vraiment Vraiment, la suite de l'histoire est claire :
« On porte l’ambition de donner une vraie place aux habitants dans notre groupement, au côté des paysagistes, urbanistes et bureaux d’études. Cette nouvelle manière de travailler demande à chaque acteur du projet de revoir ses manières de travailler et de collaborer. On va ajuster notre démarche en continu, au fur et à mesure des saisons, en adaptant les modalités pour construire cette nouvelle alliance. »
Tout cela, il faudra l’expérimenter dans les mois qui viennent. Ça veut donc dire parler du parc encore, car impossible de refermer maintenant un dialogue qui commence à peine sur un sujet aussi vaste. Nous avons encore besoin du regard de l’Assemblée pour réussir les prochaines étapes. Et puis il est temps d’ouvrir avec elle le sujet des mobilités, essentiel pour donner forme aux îlots bâtis qui vont border le grand parc de Loire. Avec quelques questions simples : Comment penser une Île de Nantes avec des espaces publics conviviaux tout en y permettant des déplacements du quotidien à l'échelle du quartier et de la ville ? Quelle place donner aux différentes mobilités pour renforcer le caractère relationnel de l'Île ? Quels leviers pour faire évoluer les comportements de mobilité ?
Les questions sont simples, les réponses beaucoup moins. Mais on sait désormais que l’on peut compter sur l’Assemblée de l'Île pour avancer.
– Sylvain Grisot, octobre 2025
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Ă€ l'agenda...
- S’inscrire à la Grande Soirée des Trucs qui Marchent au Cirque d’Hiver Bouglione le lundi 17 novembre. La FFTM (Fédération Française des Trucs qui Marchent) revient pour sa 4e édition, mettant à l’honneur les élus locaux qui, tous les jours et dans tout le pays, consacrent leur vie à rendre notre quotidien meilleur.
- Prendre sa place pour la Kermesse de l’Immobilier Social et Solidaire (KISS), au tiers lieu Césure à Paris le 27 novembre. Un événement à la programmation haute en couleur, qui met en avant les structures de l’ESS du monde de l’aménagement, et ça fait du bien.
- Participer au webinaire de présentation du rapport Loger sans artificialiser dans la région Île de France, le 19 novembre à 10h. Réalisé par la FNE, la Fondation pour le Logement et la Fondation pour la Nature et pour l’Homme, ce rapport est exhaustif et opérationnel.
Cette étude s’adresse d’abord aux collectivités et vise à leur montrer l’étendue des leviers à leur disposition pour produire du logement sans artificialiser. Plus largement, elle s’adresse à tous les acteurs du logement et aux citoyens en vue de leur fournir les ressources nécessaires pour comprendre et dépasser l’opposition binaire entre lutte contre l’artificialisation et lutte contre le mal logement.
Et maintenant vous pouvez...
- Lire ce rapport sur les projections de besoins en logements d’ici 2050, chiffrés par le SDES du Ministère de l’Aménagement et de la Transition Écologique.
Ce document concerne les grands domaines qui composent les besoins en logements : évolution du nombre de ménages, résorption du mal-logement, contribution des résidences secondaires, vacance des logements et mobilisation du parc existant à des fins de résidences principales, contributions du renouvellement et de la transformation du parc de logements aux besoins en logements. Ces chiffrages laissent ouverts de nombreux choix en matière de politique du logement. Ils ne proposent donc pas un scénario complet mais constituent un cadre de référence permettant aux acteurs intéressés de mesurer les enjeux et ordres de grandeur associés aux différentes dimensions des besoins en logements et de combiner, le cas échéant, différentes options pour disposer d’un scénario global.
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